Quand on pense au vin, on songe au terroir, au patrimoine ou encore aux bons conseils de notre caviste préféré. Pour autant, ventes en ligne et vins ne sont pas forcément antinomiques.

Le marché du e-commerce du vin a d’ailleurs connu une forte expansion entre 2015 et 2018, avec des taux de croissance annuels de 30%. Pour autant, il a depuis quelques années une forte tendance à se ralentir.

Un marché toujours plus concurrentiel

Avec l’apparition d’une multitude de nouveaux acteurs et de modèles économiques, le nombre de parties prenantes tend à se concentrer et à se stabiliser.

On retrouve en tête de peloton les pure players, ces e-cavistes spécialisés comme Millésima, Vinatis ou encore Wineandco. Ils captent plus de 1/3 du marché grâce à l’ergonomie de leur plateforme, leur large choix et un service de livraison rapide.

Si elles ont mis du temps à s’imposer sur ce marché, les grandes surfaces se hissent quand même en deuxième position en s’appuyant sur leur imposante base client, leur proximité géographique (click & collect, drive) ou encore grâce à des alliances et rachats, comme Leclerc & WineAdvisor.

Les ventes privées, dominées par le géant Veepee, talonnent la grande distribution en attirant les amateurs de bonnes affaires. Suivent les marketplaces, avec Cdiscount en tête, qui peuvent compter sur un important réseau de fournisseurs et des opérations commerciales attrayantes.

Les box et abonnements, grande nouveauté de cette dernière décennie, ne sont pas en reste avec Le Petit Ballon, pionner dans le domaine. Marques innovantes, elles séduisent des cibles plus jeunes grâce à un discours marketing bien rôdé. Mais si leur modèle de trésorerie est commode, il représente un coût élevé de recrutement et de fidélisation.

Les cavistes ont quant à eux du mal à se hisser sur le podium du e-commerce. Malgré une image de connaisseurs, ils peinent à valoriser cet axe conseil et à compenser les investissements logistiques importants, surtout pour les indépendants. Idem pour les vignerons, qui sont moins de 10% à disposer d’un site marchand et se débattent encore entre tradition et numérique.

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Source : CNIV et France AgriMer x Dowel Stratégie, 2019

L’information comme motivation à l’achat en ligne

Si le prix (dont les frais de livraison) reste le premier critère d’achat en ligne pour les consommateurs, le besoin d’information n’est pas en reste, surtout pour un produit aussi complexe. En effet, 75% des Français déclarent se renseigner avant d’acheter du vin.

Pour s’informer, ils s’adressent d’abord à leur entourage, aux professionnels puis… aux sites internet, pour 21% d’entre eux en 2019, contre 14% en 2010. Les plateformes digitales sont un support plus adapté à une fiche produit détaillée, contrairement aux possibilités plus restreintes offertes par un point de vente physique.

Plus d’informations, c’est aussi une plus grande transparence sur la provenance des vins. Le digital permet un lien plus direct entre producteurs et consommateurs et par la même occasion de rendre ce produit plus accessible !

Quelles perspectives d’évolution pour le vin en ligne ?

La crise sanitaire a donné un coup de boost à la transition digitale de ce marché et a remis sur le devant de la scène les ventes en ligne, avec une augmentation de 22% selon une étude Xerfi. Pour autant, le e-commerce ne représente encore que 5,5% du marché du vin contre 13% tout secteur confondu, ce qui indique une marge de progression importante.

Si la domination des marketplaces et grands sites spécialisés devrait se poursuivre, la pandémie a néanmoins chamboulé les habitudes de consommation des français. Ces derniers privilégient toujours plus une démarche d’achat éco-responsable et de nouveaux critères rentrent désormais en ligne de compte : l’éthique, l’origine, les certifications, l’empreinte carbone, etc.

Aussi, pour tirer leur épingle du jeu, les acteurs plus modestes du marché pourront se différencier par la qualité de leur produit via la valorisation de savoir-faire artisanaux ou encore la mise en avant de communautés locales. Autre incontournable, le renforcement du conseil et de la proximité avec le consommateur avec « l’ouverture de points de ventes connectés qui seront capable d’estomper la frontière entre e-commerce et commerce traditionnel ».

C’est justement ce que propose Take it izi, en créant sur-mesure des boutiques en réalité virtuelle. Un moyen efficace de flouter cette barrière entre physique et digital, tout en alliant plaisir d’achat et contenu informatif enrichi.

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Crédit photo :  pexels © David